Approche de la perte de poids inexpliquée. Comment traite-t-on les changements de poids et la perte musculaire ?
Cette caractéristique serait même très fréquente selon une étude menée par des chercheurs des universités d'Oxford et d'Exeter qui ont réalisé une méta-analyse de 25 études pour examiner toutes les preuves disponibles sur cette association.

Leurs travaux, intégrant des données de plus de 11,5 millions de patients, ont ainsi révélé que la perte de poids involontaire est le deuxième facteur de risque le plus élevé pour les cancers colorectaux, pulmonaires, pancréatiques et rénaux. Plus généralement, celle-ci est associée à pas moins de dix types de cancers. Les chercheurs indiquent que, bien que l'amaigrissement involontaire soit considéré comme un symptôme non spécifique du cancer, il est très important que les médecins généralistes n'écartent pas ce paramètre pour favoriser une prise en charge le plus tôt possible.

En effet, ces derniers ne doivent pas hésiter à mener une recherche coordonnée entre plusieurs sites corporels, ce qui permettrait d'accélérer le diagnostic de la maladie chez les patients ayant une perte de poids.
Cancer et dénutrition : des liens complexes Les chercheurs soulignent ainsi que les institutions sanitaires devraient mieux informer les médecins quant à la prise en compte de ce paramètre.

Outre la tumeur, le traitement d'un cancer peut causer une dénutrition, c'est pourquoi l'alimentation est un facteur clé dans le parcours de soins. A lire aussi :.
