Causes danorexie et de perte de poids
Anorexie, boulimie, les troubles du comportement alimentaire
Perte d'appétit On observe classiquement : - un déni de la maladie avec incapacité à admettre que le corps a des besoins nutritionnels ; - une satisfaction apparente procurée par l'amaigrissement, le patient montrant ouvertement qu'il éprouve du plaisir à se priver d'aliments ; - le désir d'être d'une minceur extrême, montrant qu'il est gratifiant pour le patient d'atteindre cet état et de le causes danorexie et de perte de poids ; - une conduite inhabituelle portant sur la manipulation et le stockage des aliments.
On ne retrouve aucune maladie organique qui pourrait entraîner cette perte d'appétit et cet amaigrissement. Il n'existe pas de désordre psychiatrique connu psychose, névrose A ce tableau, au moins deux des manifestations suivantes doivent s'associer : - un arrêt des règles chez la jeune fille ; - un fin duvet pileux recouvrant le corps ; - un ralentissement du rythme cardiaque ; - des périodes d'activité intense ; - des vomissements éventuellement provoqués.
L'anorexie mentale
Le cas de l'adolescente est le plus fréquent. Le diagnostic est souvent difficile et tardif car la patiente camoufle son comportement.

L'arrêt des règles est fréquent et parfois antérieur à tout amaigrissement. Cet arrêt des règles passe inaperçu lorsque la patiente prend la pilule, ce qui est de plus en plus fréquent.

Au départ, une restriction volontaire de l'alimentation peut paraître normale, voire même être encouragée, devant un excès de poids réel ou ressenti, du fait de la valorisation de la minceur dans notre contexte socio-culturel occidental.
Si la jeune fille mange normalement ou a des accès de boulimie, elle se fait vomir, se fait des lavements intestinaux, utilise des laxatifs de façon abusive pour maintenir sa maigreur.

Elle sait camoufler sa maigreur sous ses vêtements, mais son allure peut être celle des victimes de famine. Elle ne réalise pas l'état préocupant dans lequel elle se trouve car elle développe un trouble de l'image de son corps.
Il semble qu'elle refuse sa transformation en femme.

Elle se désintéresse totalement de la sexualité, refuse ses transformations corporelles dues à la puberté et présente une peur terrible de prendre du poids. Souvent, on retrouve un cadre familial formé par un père absent réellement ou bien du fait d'une personnalité peu affirmée et d'une mère anxieuse hyper-protectrice. La prise en charge thérapeutique dépend de l'intensité des manifestations.

Cela peut aller d'une simple psychothérapie bien menée de l'adolescent et de sa famille si possible à une hospitalisation pour lutter contre les carences engendrées par la privation de nourriture et afin de tenter une reprise de poids pour une survie parfois mise en péril. Mots clés :.
