Perspective éco mince, La situation économique des Etats-Unis
Par MM. Union européenne. Cette réunion veut être un lieu d'information et de réflexion.
Entre indicateurs économiques, contexte politique, guerre commerciale et autres tweets émanant de la Maison Blanche, cet exercice de prévision n'est pas une mince affaire. Retour sur D'emblée, avouons que le bilan est tout sauf bon quant aux 10 prévisionsavec en prime des déceptions face au sentiment que "les choses" n'avancent pas assez vite. Malgré cela, il est bon de faire l'exercice de la transparence et de se confronter à la réalité des faits. Instauration d'une taxe carbone pour l'ensemble des pays de l'UE, identique dans tous les pays et progressive.
En prenant ainsi l'initiative d'une rencontre entre experts et sénateurs, la Délégation pour perspective éco mince planification s'attache à remplir sa mission prospective dans le domaine économique. Traditionnellement, ce Colloque s'appuie sur la présentation d'une projection de l'économie mondiale réalisée à l'aide du modèle multinational MIMOSA.
Retour sur 2019 et prévisions pour 2020, bilan et perspectives d'un Chief Economist
Les contraintes techniques d'adaptation et de révision qui s'imposent périodiquement à ce type d'outil ont rendu impossible, cette année, la présentation d'un exercice de cette nature, dont la valeur prédictive est certes, par nature, limitée, mais qui permet d'illustrer et de discuter les options de politique économique à partir d'un cadre global cohérent.
Néanmoins, dans le souci de continuer à alimenter la réflexion sur les perspectives à moyen terme de l'économie européenne, votre Délégation a commandé, au Centre d'Observation Economique COE de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris, une étude sur le sentier de croissance à moyen terme dans la zone euro. La première partie du Colloque organisé le 16 juin a ainsi été consacrée à la présentation de cette étude, dont la version finale figure en annexe à ce rapport.

Il présente actuellement au ministère de l'Intérieur son rapport annuel au nom de l'Observatoire des Finances locales, rapport dont la présentation était prévue ce matin mais qui a dû être décalée. Je vous prie de bien vouloir l'excuser. Il m'a demandé, en tant que Vice-président de la Délégation, d'ouvrir ce colloque sans l'attendre. C'est donc en son nom que je suis très heureux de vous souhaiter la bienvenue.
Avant que nous débutions nos travaux, je voudrais rappeler en quelques mots l'esprit de ce colloque annuel, dont la tradition est désormais bien établie.
Pour ma part, appartenant à cette Assemblée depuis le mois de septembre, j'y participe pour la première fois. Cette réunion se veut d'abord un lieu d'information et de réflexion. En prenant l'initiative d'une réunion entre parlementaires et experts, ceux assis autour de moi ou ceux présents dans la salle, la Délégation s'attache à tenir le rôle d'information qui lui est confié et à contribuer à animer le débat public.
Pour que le dialogue entre Sénateurs et économistes soit fructueux, il est souhaitable qu'une grande liberté d'expression soit garantie, perspective éco mince aussi que les économistes prennent le soin de mettre leurs propos à la portée des non-spécialistes. Mais il me semble que vous vous y efforcez et que vous le faites bien.
Infra-mince n°14 : Économie de l’image, Image de l’économie
Il est vrai que les bonnes choses s'expriment le plus souvent clairement. La visée de nos travaux d'aujourd'hui se passe dans un cadre européen, pas forcément lié aux élections européennes du week-end dernier, mais dont l'objectif est délibérément européen. En témoigne la présence à cette table de représentants de trois grands instituts d'analyse économique européens que je remercie très chaleureusement d'avoir bien voulu participer à cette manifestation et de nous aider ainsi à enrichir notre réflexion.
- Transformations perte de poids tampa
- Новое жилище, очевидно, было рассчитано на людей, невзирая на все труды.
- Пока три октопаука разворачивали переносную лабораторию, Николь держала Эпонину за руку.
L'euro est un fait, même si nous n'avons pas encore dans notre vie courante le papier qui nous en donnerait la démonstration. Le fonctionnement monétaire et économique est là, même si parfois la population ne s'en rend pas compte. J'ai essayé d'expliquer que tout cela était fixé, que ça ne bougerait plus et que nous ne pouvions parler de l'évolution de l'euro que par rapport au dollar.
Ce qui montre que tout n'est pas forcément complètement acté, et ce perspective éco mince le sera pas dans les esprits tant que nous n'aurons pas ces fameux billets. Peut-on d'ores et déjà mesurer l'impact de la mise en place de l'euro? Si oui, la croissance en a-t-elle été favorisée ou pas depuis quelques mois?
N'est-elle pas un concept un peu hors du temps? Pouvons-nous encore, aujourd'hui, avoir une véritable politique économique dans le cadre européen? Voilà un certain nombre de questions auxquelles nous aurons à répondre et que les experts vont essayer d'éclairer. Non sans lui avoir exprimé notre reconnaissance pour avoir accepté de relever le défi consistant à aborder la question de la croissance européenne perspective éco mince moyen ou long terme par des chemins sur lesquels, à ma connaissance, peu d'économistes se sont engagés jusqu'à présent.
Merci à toutes et à tous d'être nombreux à cette réunion qui, j'en suis certain, sera fructueuse. Messieurs les Sénateurs, Mesdames et Messieurs, lorsque nous essayons de faire des prévisions au-delà de cinq ans et lorsque les modèles macro-économétriques ne nous donnent plus les résultats mécaniquement, les économistes perspective éco mince l'habitude de se référer à une méthode simple. Celle-ci consiste à partir de la croissance de la population active et à y ajouter la croissance de la productivité apparente du travail.
C'est ainsi que nous obtenons, de la façon la plus simple possible et la plus robuste sur le futur, la croissance de la production d'un pays. Cette méthode simple pose quelques problèmes, particulièrement pour prévoir la croissance en Europe dans les prochaines décennies.
Le caractère simple de cette méthode est extrêmement critiquable dans la mesure où nous voyons que cette productivité apparente du travail est quelque chose que nous essayons de prendre comme tendancielle en fermant les yeux comme si nous pouvions supposer, comme par miracle, que les évolutions enregistrées dans le passé pourraient se prolonger dans le futur.
Il est clair que cette variable est endogène, qu'il faudrait ouvrir la boîte à la productivité apparente pour voir ce qu'il y a dedans. C'est un peu ce que nous allons essayer de faire maintenant. Prenons d'abord la croissance de la population active qui déjà, en elle-même, pose un problème alors qu'habituellement nous estimons que les démographes savent nous donner des prévisions, que c'est finalement ce que l'on sait le mieux prévoir.
En outre, la consommation est restée timide, juillet affichant encore une contraction des ventes de détail. Le principal risque pour la croissance économique chinoise réside dans les tensions avec les Etats-Unis. La Chine avait déjà entamé un rééquilibrage de son économie vers la consommation intérieure au détriment des exportations, une tendance que devrait encore accentuer la situation actuelle. Nous pensons donc que les actions de la zone euro pourraient nous réserver de bonnes surprises ces prochaines semaines.
Embout buccal de perte de poids d'ailleurs pour cela que nous partons de cette variable, avec l'idée que nous nous sommes débarrassés de la perspective éco mince du capital qui nous pose souvent des problèmes et que, nous concentrant uniquement sur la croissance démographique, nous allons pouvoir avoir quelque chose d'assez assuré.
En réalité, le choc démographique va en effet réduire la croissance de la population active, d'abord, puis la population active, ensuite. Nous savons que cette évolution va induire éventuellement des déplacements de l'âge des départs à la retraite de ce que nous appelons les actifs. A ce niveau-là, nous avons une difficulté, à partir des prévisions des démographes, pour passer à une prévision de la population active. En effet, nous savons bien qu'une partie de la population active, aujourd'hui, n'est pas au travail, et de loin malheureusement.
Il va donc falloir intégrer l'évolution du chômage. Nous savons également que les taux d'activité sont perturbés par ce chômage important. Si par hasard le taux de chômage venait à se réduire, le taux d'activité viendrait lui-même à bouger.
Cette prévision de la croissance de la population active soulève nombre de questions auxquelles il n'est pas si simple de répondre. Un premier ingrédient de la croissance potentielle que nous essayons d'estimer est déjà là, plein d'un certain nombre d'aléas. Passons à la productivité apparente du travail, encore beaucoup plus compliquée, du moins conceptuellement. Si nous nous référons au vieillissement démographique, nous comprenons que l'on souhaite avoir une croissance plus forte de la productivité apparente du travail.
Etant moins nombreux à travailler, nous souhaiterions que chaque actif soit plus productif pour nourrir une population qui, vivant plus longtemps, sera plus nombreuse à être en inactivité.

De ce côté-là, nous attendrions une accélération de la productivité apparente du travail. Il semblerait que cela soit plus intéressant pour tout le monde. Quelle est cette contradiction entre une productivité apparente que nous voudrions voir monter pour des raisons démographiques mais qui semble devoir ralentir, puisque nous connaissons en France une évolution de la productivité apparente du travail plus forte qu'aux Etats-Unis?
Nous allons essayer d'éclairer cette contradiction. Si nous regardons ce qui se perspective éco mince aux Etats-Unis par rapport à l'Europe, nous avons l'impression qu'il y a un arbitrage entre la croissance de l'emploi et la croissance de la productivité apparente du travail. En réalité, il faut un peu ouvrir la boîte à la productivité du travail, qui est finalement un perspective éco mince trop synthétique pour que l'on puisse en déduire un enseignement intéressant à ce stade.
Coexistent donc, d'un côté des secteurs à croissance de productivité forte et, de l'autre, un secteur difficile à cerner mais que nous pouvons qualifier de service à la personne. Il semble être une sorte de déversoir pour les autres secteurs dans lequel l'emploi très peu qualifié perspective éco mince très vite, et qui sont des secteurs dont le niveau de productivité est extrêmement faible.
Si les secteurs dynamiques pouvant accueillir les salariés éjectés des secteurs matures sont insuffisants, ceux-ci seront récupérés dans un secteur non organisé où les gens se retrouvent avec leurs mains pour travailler et où la productivité est extrêmement faible. Lorsque ce secteur existe, il assure le plein emploi et, au niveau global, il pèse sur la croissance de la productivité apparente du travail, puisque ce sont des secteurs dont la productivité est très faible.
Il est vrai que le progrès technique va de pair avec une croissance de la productivité apparente du travail et de fortes créations d'emploi, mais il n'y a pas que des secteurs perspective éco mince fort progrès technique. Il y a des secteurs matures et surtout ce secteur qui récupère tout ceux que les autres éjectent et qui n'est pas récupéré dans les secteurs très dynamiques.
Nous voyons que toute la difficulté va être, dans les économies européennes, d'avoir suffisamment de secteurs à fort potentiel par rapport à des secteurs matures, pour éviter d'évacuer trop de gens de ce secteur informel des perspective éco mince à la personne. Je ne rappelle pas évidement qu'en France, où nous ne voulons pas laisser naître ce secteur dans les conditions de précarité où il s'est installé aux Etats-Unis, au lieu d'avoir le plein emploi et un secteur à faible productivité, nous n'avons ni l'un ni l'autre.
La croissance de la productivité apparente du travail y est donc plus forte pour l'ensemble de l'économie, dans la mesure où elle n'est pas laminée par l'effet de structure de ce secteur à faible productivité des services à la personne. Que risque-t-il de se passer en Europe?
Actuellement, d'une certaine manière, l'Europe essaye de rattraper le trokendi xr est-il utilisé pour perdre du poids américain.
- Infra-mince n°14 : Économie de l'image, Image de l'économie • La Nouvelle Chambre Claire
- Pourquoi les personnes âgées perdent du poids
- QUELLES PERSPECTIVES DE CROISSANCE DANS LA ZONE EURO ?
- Желание посмотреть их стало для нее чуть ли не наваждением.
- Что-то мне подсказывает - близится конец нашего путешествия, - промолвил Ричард и двинулся в сторону Изумрудного города.
Elle s'efforce d'enrichir le contenu en emplois de la croissance, de faire en sorte que ces salariés ne trouvant pas de travail puissent en trouver avec des salaires plus faibles dans des secteurs à productivité plus faible. Du côté du vieillissement, de bonnes raisons nous font penser qu'il y a là des éléments favorables à l'augmentation de la croissance de la productivité.
D'une part, le vieillissement va ralentir la demande de travail, rétrécir le champ des personnes demandant à travailler. C'est un élément important pour réduire la croissance des emplois faiblement productifs. Comme le vieillissement entraîne plus d'épargne et d'investissement pour préparer la période d'inactivité, ceci devrait faire monter l'intensité capitalistique et, de fait, avoir une contribution positive sur la croissance de la productivité apparente du travail.
Surtout, il est intéressant de se demander quels perspective éco mince les secteurs à fort potentiel sur lesquels nous allons pouvoir compter. L'informatique, c'est une évidence. Le Gouvernement a d'ailleurs fait des efforts pour essayer d'inciter la demande afin que l'investissement se dirige vers le secteur des nouvelles technologies.
Nous pouvons imaginer que dans quelques années nous allons imiter les Etats-Unis et avoir un investissement très productif et très porteur d'emplois dans ces secteurs à fort potentiel.
Si nous faisions des progrès techniques permettant d'abaisser le prix de ces services, comme à une époque nous avons pu abaisser le prix de perspective éco mince et déployer ainsi une forte demande et donc créer de nombreux emplois, ce secteur des services ne pourrait-il pas constituer un gisement d'emplois important, tout en n'ayant pas cet inconvénient décisif d'avoir une productivité qui n'augmente que faiblement?
Si cela était possible, il serait très intéressant que ce secteur puisse avoir une croissance de la productivité organisée, des progrès technologiques permettant de bénéficier non seulement de fortes créations d'emploi mais aussi d'un peu plus de croissance de la productivité. Quel peut être le rôle de l'Etat dans la croissance future?
Tout le monde est d'accord pour dire que l'Etat doit se désengager, qu'il ne doit plus avoir le même rôle en matière de politique industrielle. Il ne s'agit plus que l'Etat soit actionnaire des grandes entreprises, il faut qu'il organise la réglementation de manière que la flexibilité soit adaptée.
Tout cela est assez partagé. Il me semble qu'un rôle important de l'Etat consiste à vérifier, à essayer d'accompagner l'émergence suffisante de secteurs à fort potentiel, de façon à ne pas être obligé d'accepter qu'un certain nombre de salariés n'arrivant pas à s'insérer dans ces secteurs productifs soient relégués dans des secteurs à trop faible productivité. Aujourd'hui, les Etats-Unis, ayant le plein emploi mais une croissance de la productivité du travail très faible, marient des secteurs dans lesquels des salariés bénéficient de gains de productivité - et donc de salaires - extrêmement forts, et d'autres, au contraire, où ne progressent que faiblement productivité et salaires.
Le défi, c'est d'arriver à obtenir le plein emploi avec une plus forte croissance de la productivité. Parvenir à une situation dans laquelle nous arriverions en Europe à avoir un secteur des services à la personne où perspective éco mince productivité apparente du travail serait un peu plus élevée, serait peut-être une solution optimale. Pour conclure, j'insisterai sur la complexité de cette notion de productivité. Nous n'avons pas une situation homogène d'un secteur à l'autre, mais au contraire une mosaïque de secteurs dans des états de maturité différents.
Certains sont très dynamiques en début de cycle de produits, d'autres dans des situations archaïques de production. Tout va dépendre de la façon dont nous allons savoir tirer l'offre et la demande vers une situation dans laquelle nous aurons le plus possible de secteurs à forte croissance de la productivité et à forte croissance de l'emploi, et minimiser le poids des secteurs dans garam pani pine se perte de poids nous avons de fortes créations d'emploi et des gains de productivité faibles.
Ceci est très difficile puisque, jusqu'à présent, la seule chose que savent faire les pays en situation de plein emploi, est de laisser le reliquat se porter sur des secteurs à faible productivité. Plus que jamais, l'avenir n'est pas dans les modèles, la croissance de l'Europe sera ce que nous perspective éco mince ferons.
Croissance mondiale: le spectre de la récession et les perspectives de rebond s’éloignent
Les éléments que vous avez fournis sont très importants. Pour essayer de comprendre cette différence entre les Etats-Unis et l'Europe, pour parler largement, les élus se posent quelquefois la question de savoir comment faire en sorte que toutes les personnes sans aucune qualification ni moindre diplôme puissent trouver, sinon un emploi, du moins une activité. Il vaudrait mieux que cela soit un emploi, mais il faut que cet emploi ait une justification économique. C'est également une des questions.
Je constate souvent que nous sommes capables de mettre en place ces services à la personne, mais encore faut-il que les personnes qui souhaitent y recourir veuillent ou puissent les payer ou que le système se mette en place pour les payer. Il faut bien à un moment donné une justification économique. Cela serait trop simple et ramènerait un trop grand nombre de charges perspective éco mince à terme pour le système social.
En quelques mots, je vais introduire la présentation. C'est une expression un peu ambiguë, c'est-à-dire que dans le travail qui vous est présenté, nous sommes partis de l'idée que, quand nous abordons les problèmes de croissance à moyen terme dans la zone euro et en particulier en France, il est un peu facile et peu satisfaisant de prolonger de façon mécanique des modèles construits sur des données passées dans un monde où les comportements sont très instables.
Par exemple, l'événement sur lequel je reviendrai tout à l'heure, l'arrivée de l'euro, est en soi un changement qui a pu provoquer une certaine instabilité des comportements des agents économiques. Ainsi, quand vous faites de la prévision à moyen ou long terme en prolongeant des modèles économétriques testés sur le passé, vous pouvez aboutir à des résultats précis.
L'estimation que vous aurez sera conditionnée par beaucoup d'hypothèses plus ou moins explicites. Nous nous rejoignons sur la démarche que nous avons adoptée dans la présentation que nous allons faire. Nous n'avons pas voulu faire tourner un modèle de façon mécanique mais présenter une prévision raisonnée sur les perspectives de croissance dans la zone euro à l'horizon de cinq ans.
Pour ce faire, nous avons distingué deux étapes. Tout un ensemble d'éléments fondamentaux quand nous cherchons à étudier le régime de croissance et d'inflation, ou plutôt de désinflation.

Quel régime de croissance et de désinflation pour la zone euro et en particulier pour la France dans les cinq ans qui viennent? Voila les points sur lesquels nous allons dans un premier temps chercher à apporter des éléments de réponse.
La seconde partie, que je présenterai, sera consacrée aux marges de manoeuvre. Cela rejoint le débat sur ce que peuvent ou doivent faire les politiques économiques dans le contexte que nous allons évoquer. C'est dans celle-ci que je répondrai à la question que vous avez posée au début, Monsieur le Président. A savoir dans quelle mesure l'arrivée de l'euro a-t-elle déjà ou va-t-elle modifier le sentier de croissance et par-là même les perspectives d'emploi dans la zone euro et en particulier chez nous en France?
Voilà le menu que nous vous proposons.

Nous avons choisi d'aborder cette réflexion sur les conditions de la croissance future dans la zone euro par un éclaircissement sur les implications que peut avoir l'entrée dans un régime d'inflation basse, qui nous paraît être un fait marquant de cette dernière décennie. Nous pouvons dire que les performances en matière d'inflation dans les pays industrialisés ont des origines conjoncturelles.
Depuis deux ans, nous avons des facteurs conjoncturels évidents tels que la crise asiatique qui a provoqué la baisse des prix importés, une chute importante du prix du pétrole, etc. Brûlure de graisse ghee, il nous a paru fondamental de ne pas reléguer au second plan les facteurs structurels, en particulier le rôle des politiques économiques dans le cheminement vers cette inflation basse ou quasiment nulle aujourd'hui.
Perspectives de croissance. Quels sont les principaux arguments des pessimistes et des optimistes ?
Quant à moi, je me concentrerai sur deux points. Le premier tentera de préciser le débat qui existe aujourd'hui encore concernant les coûts de l'inflation, malgré les performances atteintes dans le monde industrialisé.
L'inflation a-t-elle encore un coût y compris lorsqu'elle est à des niveaux extrêmement bas? Ces coûts sont-ils supérieurs au coût d'une politique de désinflation? Est-on arrivé à la stabilité des prix en Europe?
