Problèmes oculaires de perte de poids. Go to english
Rev Med Suisse ; volume 3. L'anamnèse ainsi qu'un examen simple du patient devraient permettre de décider si le patient présente une pathologie oculaire, orbitaire, intracrânienne ou systémique. Le but de cet article est de fournir une approche pratique de ce problème, de décrire les pathologies oculaires responsables de céphalées et de fournir une liste non exhaustive des pathologies intracrâniennes et systémiques qu'il convient de pouvoir reconnaître.
- Николь узнала Солнце, тройную звезду Центавра, даже звезду Барнарда и Сириус.
- Fatigue des Yeux - Causes, Traitements, Conseils
- Problème de vue suite à super régime amaigrissant
Introduction Les céphalées sont très fréquemment un motif de consultation de la part de nos patients. Deuxièmement, il peut s'agir de douleur référée, les céphalées pouvant se localiser dans la région périoculaire en cas de pathologie ORL, dentaire, ou méningée notamment.
Enfin, troisièmement, il existe des céphalées qui sont accompagnées de symptômes visuels ou de troubles oculomoteurs.
La vision peut être normale ou altérée, et il peut y avoir des troubles oculomoteurs ou ptosis associés. La présence de l'un ou l'autre de ces signes permet au clinicien d'orienter plus spécifiquement ses investigations vers une pathologie oculaire, orbitaire ou intracrânienne. Le but de cet article est de donner une approche générale de ce problème, et de rappeler, de manière non exhaustive, quelques pathologies dont le diagnostic ne devrait pas être retardé étant donné les risques potentiels de cécité définitive, de complications neurologiques ou de complications vitales.
Par ailleurs, des fluctuations de l'acuité visuelle sont souvent présentes.
La fatigue des yeux
L'hypermétropie non corrigée est le vice de réfraction qui en est le plus souvent responsable. Plus rarement, il s'agit de patients myopes qui sont sur-corrigés. Le diagnostic est donné par un examen ophtalmologique comportant notamment un examen de la réfraction après cycloplégie parésie médicamenteuse momentanée de l'accommodation.
Avec une correction adéquate du vice de réfraction, les céphalées devraient disparaître. Surcharge fusionnelle Des céphalées frontales ou occipitales, augmentant avec les efforts de concentration visuelle peuvent survenir lorsque l'effort de fusion binoculaire est trop important.
Perte de vision subite
Cette surcharge fusionnelle se rencontre le plus souvent en présence d'une exophorie importante, ou aussi en cas de parésie oculomotrice ancienne. La décompensation des mécanismes fusionnels s'accompagne souvent de diplopie horizontale décompensation d'une exophorie, par exemple ou verticale décompensation d'une ancienne parésie du IV, par exemple. Le diagnostic est donné par un examen orthoptique.
-20kg. Ma perte de poids (photos avant/après)
Les traitements incluent des exercices orthoptiques renforcement des mécanismes de fusionle port de prismes sur la correction optique, et éventuellement une opération strabologique. Insuffisance de convergence Les céphalées sont provoquées par les efforts visuels de près travail à l'ordinateur, lecture et sont souvent accompagnées par une sensation de flou visuel ainsi qu'une diplopie horizontale de près.
Le traitement consiste en exercices de rééducation orthoptique afin de stimuler la convergence. Asthénopie L'asthénopie est une faiblesse d'accommodation, avec difficulté à maintenir un pouvoir d'accommodation adéquat pour l'âge du patient. Il en résulte donc des céphalées faisant suite à des efforts visuels de près lecture, ordinateur mais surtout une vision floue et fluctuante de près.
Le lien entre l’obésité et la santé oculovisuelle | The Canadian Association of Optometrists
Le diagnostic est fait par la mesure du pouvoir d'accommodation au moyen de l'accommodomètre. Il n'y a pas de traitement de rééducation satisfaisant. Le port de lunettes corrigeant l'insuffisance d'accommodation presbytie est parfois nécessaire.

Hypertension intracrânienne Les céphalées sont très souvent matinales, exacerbées par la position couchée, parfois accompagnées de nausées et vomissements. Des acouphènes pulsatiles peuvent être présents.

La fonction visuelle peut être intacte, mais les patients peuvent aussi se plaindre d'obscurations visuelles transitoires, de diminution de la fonction visuelle, de diplopie horizontale transitoire ou constante parésie du VI. En cas de persistance d'hypertension intracrânienne, il existe un risque de neuropathie optique avec diminution définitive de la fonction visuelle, voire cécité.
En dehors du traitement de la cause de l'hypertension intracrânienne, une dérivation perte de poids avec le gombo ainsi que la fénestration de la gaine du nerf optique sont des interventions chirurgicales à considérer. Maladie de Horton Les céphalées sont souvent temporales et la présence d'autres symptômes tels que faiblesse, fièvre, perte de poids, claudication de la mâchoire, douleurs de la région temporale sont très évocateurs du diagnostic.
Une angiographie fluorescéinique rétinienne est indiquée s'il existe des plaintes visuelles. Le traitement de corticostéroïdes à haute dose doit être immédiatement instauré, sans attendre le résultat de la biopsie de l'artère temporale. Les risques sont une cécité uni- ou bilatérale figure 2un accident vasculaire cérébral.
Myodésopsie
Oeil rouge Uvéite Les patients mentionnent une vision floue et souvent une photophobie relative. Le traitement consiste en instillation topique d'anti-inflammatoires, souvent stéroïdiens. Parfois un traitement systémique d'anti-inflammatoires ou immunosuppresseurs est nécessaire. Le pronostic visuel est bon dans la majorité des cas. Les récidives sont fréquentes. Sclérite L'importance de la diminution de la fonction visuelle est variable, parfois très sévère, plus marquée en cas de sclérite postérieure.
La douleur est oculaire, profonde, souvent au premier plan. En cas de traitement retardé ou insuffisant, il existe un risque de perte visuelle, voire de cécité définitive. Glaucome aigu La douleur oculaire est sévère et il y a souvent des céphalées accompagnatrices.
Les chirurgies oculaires : chirurgie des cataractes, capsulotomie ou nettoyage de la capsule postérieure du cristallin.
Des nausées et vomissements ne sont pas rares. Le diagnostic est fait par l'examen au biomicroscope figure 4 et la mesure de la tension intraoculaire qui est souvent très élevée. Le traitement doit être immédiat et consiste en l'induction d'une hypotension oculaire médicamenteuse topique et systémiqueune iridotomie au Yag-laser ou une iridectomie chirurgicale.
Le risque est celui d'une cécité définitive. Cellulite orbitaire La douleur orbitaire est souvent importante. Une diplopie binoculaire est fréquente et la diminution de la fonction visuelle est possible en cas de neuropathie optique.
Le traitement consiste en une antibiothérapie systémique, éventuellement une intervention chirurgicale ORL. Les risques sont une cécité et une dissémination de l'infection. Un souffle intracrânien, pulsatile et synchrone au pouls peut être rapporté par le patient ou même être ausculté par le praticien. Une suspicion clinique peut être confirmée par IRM, mais parfois seule l'angiographie cérébrale conventionnelle permet de visualiser l'anomalie vasculaire.
Le traitement dépend de l'importance de la fistule.
Perte de poids involontaire
Une thrombose septique du sinus caverneux est une urgence médicale en raison du risque vital. Le diagnostic peut être fait par IRM. Le traitement consiste en une antibiothérapie intraveineuse. L'anticoagulation est controversée.

Enfin, le syndrome de Tolosa-Hunt est généralement très douloureux, accompagné d'ophtalmoplégie, souvent sans atteinte oculaire visible.
C'est un diagnostic d'exclusion, et l'IRM permet de démontrer la localisation du processus inflammatoire.
Myodésopsie : mouches volantes et corps flottants, que faire ?
Les douleurs disparaissent rapidement sous traitement de corticostéroïdes à haute dose qui doivent être maintenus durant plusieurs problèmes oculaires de perte de poids, voire des mois.
Céphalées accompagnées de troubles oculomoteurs Apoplexie pituitaire Les céphalées sont sévères, inhabituelles, souvent accompagnées d'une altération de l'état de conscience. Suivant l'axe de l'extension de la tumeur hypophysaire, les patients peuvent se plaindre de diplopie secondaire à une parésie oculomotrice uni- ou bilatérale par expansion latérale dans le sinus caverneux ou de diminution soudaine de la vision, voire de cécité par expansion verticale et compression des voies visuelles antéchiasmatiques, chiasmatiques ou rétrochiasmatiques.
Un traitement de décompression neurochirurgicale est urgent. Les risques sont une diplopie résiduelle, une cécité définitive, voire le décès. Anévrisme Une parésie du III douloureuse doit faire évoquer la possibilité d'un anévrisme de l'artère communicante postérieure. Si le patient est âgé de moins de 50 ans, si la parésie porte essentiellement sur la branche supérieure du III figure 8ou s'il existe une nette mydriase, un anévrisme doit être suspecté.
L'examen de choix est l'angiographie cérébrale conventionnelle, mais un anévrisme peut souvent être identifié par une IRM avec des séquences angiographiques. L'anévrisme sera traité soit neurochirurgicalement, soit par radiologie interventionnelle. Non diagnostiqué et traité, les risques d'un anévrisme sont des complications neurologiques sévères, voire le décès du patient.
- Il y a trois méthodes: médicaments anti-thyroïdiens qui réduisent la production d'hormones de la thyroïde destruction partielle ou complète de la glande thyroïde par ingestion d'iode radioactif ablation partielle ou complète de la glande thyroïde Pour les problèmes oculaires qui peuvent survenir à la suite de la maladie de Basedow, différents traitements sont possibles, allant de médicaments contre la douleur à des verres spéciaux ou encore la chirurgie.
- La maladie de Graves est une maladie auto-immune
- Perte de poids involontaire - Sujets particuliers - Manuels MSD pour le grand public
Dissection de l'artère carotide interne La douleur irradie souvent le long du cou jusque vers la mâchoire et la région rétrobulbaire. Parfois, les patients mentionnent des troubles visuels transitoires, mais, le plus souvent, les patients présentent un ptosis palpébral avec un myosis ipsilatéral syndrome de Horner figure 9.
Le traitement est l'anticoagulation. Inflammation orbitaire idiopathique pseudotumeur inflammatoire orbitaire Cette inflammation idiopathique peut affecter toutes les structures orbitaires et provoquer ainsi une myosite, une dacryoadénite, une sclérite, une névrite optique ou périnévrite rétrobulbaire problèmes oculaires de perte de poids la localisation de l'inflammation.
La douleur orbitaire est au premier plan. Les récidives ne sont pas rares. Céphalées accompagnées d'une diminution de la vision Névrite optique La douleur rétrobulbaire est variable souvent modérée, mais elle augmente typiquement avec les mouvements oculaires.
L'acuité visuelle est généralement abaissée, parfois la perte de vision peut être totale. Il existe toujours une altération du champ visuel.
Alerter Merci pour votre aide! Copier le lien En réponse à No problemo J'ai pas trouvé concernant la vue mais autre chose assez Il expliquerait aussi pourquoi l'efficacité des régimes s'atténue avec leur répétition.
La cause la plus fréquente est une démyélinisation sclérose en plaques le plus souventmais d'autres étiologies plus rares existent maladie de Lyme, syphilis, sarcoïdose, lupus, notamment. Le diagnostic est essentiellement clinique examen ophtalmologique et l'IRM est l'examen de choix pour visualiser la lésion du nerf optique et surtout déterminer s'il existe des lésions cérébrales démyélinisantes notamment. Hypertension artérielle aiguë En cas de crise hypertensive artérielle, d'importantes céphalées sont souvent présentes et la fonction visuelle peut être altérée.
Un accident vasculaire cérébral peut aussi résulter du vasospasme et causer une hémianopsie homonyme suivant sa localisation.
Le lien entre l’obésité et la santé oculovisuelle
Conclusions Un examen clinique même sommaire et sans appareillage spécialisé permet dans la majorité des cas de déterminer si les céphalées du patient sont accompagnées de rougeur oculaire, d'une exophtalmie, d'une tuméfaction des tissus mous périorbitaires, d'une anisocorie, d'un ptosis, de diplopie ou de diminution de la fonction visuelle. La présence de ces signes ou symptômes spécifiques permettent alors d'orienter les investigations vers une pathologie oculaire, orbitaire ou intracrânienne.
En présence de céphalées chroniques inexpliquées, un examen ophtalmologique est indiqué. Elles sont heureusement bénignes et potentiellement traitables. Les entités d'ophtalmoplégie douloureuse, perte visuelle douloureuse et syndrome de Horner douloureux sont en général révélatrices de pathologies sévères.
Leur diagnostic ainsi que leur traitement ne devraient pas être retardés sous peine de complications visuelles ou systémiques. Optic nerve axoplasm and papilledema. Surv Ophthalmol ; The Bowman lecture. Eye ; Giant cell arteritis : Signs and problèmes oculaires de perte de poids.
Ophthalmology ; Visual morbidity in giant cell arteritis : Clinical characteristics and prognosis for vision. Posterior scleritis.